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Lors des transmissions d’entreprise, le travail qui doit être réalisé par le cédant comme par le repreneur a de nombreuses facettes. L’accompagnement du binôme cédant-repreneur doit donc se construire sur un réseau d’expertises plurielles.

S’il a longtemps été oublié, l’audit social est de plus en plus utilisé pour compléter les audits financiers ou commerciaux. Toutefois, qu’entend-on par « audit social » ? il s’agit souvent des aspects techniques et juridiques, voire financiers liés aux contrats de travail existants dans l’entreprise : une vision très partielle du facteur humain.

L’ensemble des contrats de travail doit être repris lors d’une transmission d’entreprise et bien entendu, les conséquences de ce point ne sont pas à minimiser.

Mais une entreprise, c’est aussi…

  •     une culture, des valeurs, des femmes et des hommes
  •     des compétences et des pratiques professionnelles
  •     une dynamique sociale

… le facteur humain doit être pris en compte dans sa globalité par le cédant, comme par le repreneur et cela implique des compétences et une expertise particulière.

Bien sûr, il est facile de trouver sur Internet une liste d’indicateurs à prendre en compte. Mais comment analyser ces indicateurs ? Qu’est-ce qu’un bon taux d’absentéisme ? Est-ce que le montant dédié à la formation traduit la place qui est faite aux savoirs et compétences ? Que signifie l’évolution de la masse salariale ?

Si les tableaux d’indicateurs ne disent pas tout, aller à la rencontre des salariés, individuellement et collectivement permet de compléter efficacement le regard porté sur la situation.

Si le repreneur doit avoir conscience des risques et des opportunités liés au facteur humain de son projet de reprise, le cédant ne doit pas négliger pour autant la photo qu’il en fait : il peut être intéressant d’objectiver, quantitativement et qualitativement, les différents éléments à valoriser dans ce cadre.

Adopter une vision globale, mais surtout partagée par le cédant et le repreneur, doit permettre de faciliter la construction d’une relation de confiance réciproque . Pour cela, il est important que les deux parties se comprennent bien, au-delà du simple partage d’une liste d’indicateurs.

C’est cette compréhension réciproque qui va créer la relation de ce binôme stratégique, mais aussi porter le projet au sein des équipes, durant toutes les étapes de la transmission.

Intégrer le facteur humain vous semble épineux ? parlons-en !